J’ai rencontré le terme Mind Mapping® à plusieurs reprises :
- sur les comptes Twitter de pédagogues innovants,
- dans de nombreux livres (entre autre Apprendre autrement avec la pédagogie positive, Objectif mémoire et Génie toi-même),
- lors de ma formation pour être enseignante.
J’ai aujourd’hui envie de vous en dire un peu plus sur cet outil de compréhension et de mémorisation développé pat Tony Buzan et présenté dans son livre Mind Map, dessine moi l’intelligence.
Qu’est-ce que le Mind Mapping® ?
Le Mind Mapping® est un terme anglais qui fait référence à une façon d’organiser ses idées de manière arborescente. On le traduit par « carte mentale » ou encore « schéma heuristique » en français.
Hélène Weber (auteur de l’ouvrage Objectif mémoire) définit une Mind Map® comme
"un outil d’organisation des informations qui favorise à la fois leur compréhension et leur mémorisation."Le Mind Mapping® s’appuie sur deux principes directeurs :
1. Les associations
Tony Buzan, psychologue anglais, est l’inventeur du concept de Mind Mapping®. Il est parti d’une idée simple :
"Le langage du cerveau est l’association.
Le cerveau fonctionne en arborescence dynamique : de manière imagée, on pourrait dire qu’une idée naît au centre du cerveau puis qu’elle explose dans toutes les directions."
Les Mind Maps® (ou cartes mentales) reflètent ce qui se passe dans notre tête quand nous réfléchissons. Ce sont des outils efficaces pour :
- comprendre
- apprendre,
- mémoriser,
- créer,
- planifier.
2. Les images
"Une image vaut mille mots."
Non seulement , vous pourrez voir toutes les associations possibles à partir d’une idée en une seule image : cette représentation mentale va marquer le cerveau et faciliter la mémorisation.
Mais chaque association pourra être illustrée par une image elle-même.
Par exemple, le mot « gens » pourra être accompagné de bonhommes dessinés comme un enfant de maternelle : ce n’est pas la qualité du dessin qui impacte le cerveau mais le principe d’indice évocateur.
Comment créer une Mind Map® ?
1. Comment commencer ?
Une Mind Map® peut être manuscrite (munissez-vous alors de crayons de couleurs et de feutres !) ou bien élaborée à partir d’un logiciel (comme celui de Tony Buzan : iMindmap).
On commence au milieu d’une page blanche. On y écrit ou on dessine l’idée centrale à travailler (par exemple : la Renaissance italienne, la Deuxième Guerre Mondiale, l’Imparfait…).
On connecte des branches à partir de cette idée centrale sur-lesquelles on écrira et/ou on dessinera les idées associées.
On peut ajouter des branches de deuxième, troisième niveau (et ainsi de suite, le tout étant que la carte tienne sur une même et unique feuille de papier).
2. Les branches
Les différentes branches sont le reflet de la manière dont le cerveau fonctionne. Si vous pensez à une chaise, vous avez son image dans la tête puis toutes les connexions associées à ce mot.
Tony Buzan affirme que la prise de notes sous forme de listes en ligne est moins efficace car elle n’active pas les associations dans le cerveau. Si vous n’avez pas d’associations, vous n’avez pas de connexions et donc pas de réflexion.
Les branches doivent être incurvées parce que nos idées ne sont jamais ni rigides ni similaires. Notre cerveau se désintéresserait d’une Mind Map® avec des branches droites et linéaires.
3. Les mots
Tony Buzan recommande d’écrire un mot par branche. Associer une branche à plusieurs mots ou à une phrase serait trop rigide. Un mot par branche donne plus de créativité, de liberté et de clarté.
Par exemple : mettre Tony Buzan sur une même branche ne donne pas la même liberté qu’écrire Tony sur une première branche et Buzan sur une deuxième. On pourrait ainsi associer Tony à l’étymologie du prénom et Buzan aux autre membres de la famille du même nom.
4. Longueur du mot et de la branche
Le mot doit être de même longueur que la branche : cela permet aux mots de différents niveaux d’être proches physiquement et donc d’être connectés visuellement pour le cerveau.
Article recommandé par Art&pedacoaching – Source http://apprendreaeduquer.fr